mes astuces pour mieux vivre sa particularité

10 astuces pour arrêter de penser trop avec son cerveau de haut potentiel

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Tu connais bien cette sensation d'un cerveau qui ne s'arrête jamais de penser, n'est-ce pas ? C'est vraiment épuisant ! Tu aimerais trouver des moyens concrets pour apaiser ce flux incessant de pensées. Eh bien, dans cet article, on va explorer ensemble dix astuces pratiques pour t'aider à calmer ton esprit hyperactif. Prêt à découvrir comment trouver la tranquillité mentale ?

Je te propose de voir ensemble les pistes pour arrêter ce cerveau qui pense trop. Voici le sommaire :

Pourquoi notre cerveau ne s'arrête jamais de penser ?

Il y a différentes raisons pour lesquelles un cerveau de HPI ne s'arrête jamais de penser :

  • Parce que tu es sur un nouveau projet et que tu es hyper enthousiaste !
  • Parce que tu as été très créatif ou créative toute la journée et arrivé le soir, impossible de calmer cette sur-stimulation
  • Parce que tu vis des moments difficiles et que tu cherches une solution
  • Parce que tu as reçu à une remarque et maintenant, ton cerveau tourne en boucle sur le comment réagir

Dans les 2 premiers cas, ce cerveau qui pense trop est lié à des sensations positives. Dans les deux derniers cas, à un contexte plus désagréable à vivre. Quand les pensées semblent tourner en boucle, qu'elles ne mènent nulle part, il s'agit alors de ruminations.

Ce phénomène de cerveau qui ne s'arrête jamais, est souvent décrit chez les personnes HPI ou Hypersensible (ou encore hautement sensible comme le dit si bien Saverio Tomasella).

Pourquoi ces populations là ?

Dans les deux cas, tes sens captent plus de stimuli que la moyenne. Par défaut, ton cerveau est plus sollicité par le bruit, les lumières, les mouvements, les émotions qui t'environnent.
Et pour ce qui est des personnes HPI, les scientifiques parlent de trouble de l'inhibition latente : il manque un filtre aux informations non pertinentes. Par exemple, quand à la terrasse d'un café, plusieurs tables sont occupées, une personne HP va devoir "manuellement" faire le tri dans les conversations pour rester concentrée sur celle qui a lieu à sa table.
(Pour en savoir plus sur le trouble de l'inhibition latente, tu as le super article de Chloé Romengas sur Rayures et ratures)

Enfin, dans le cas d'une personne qui a un TDA/H (Trouble de l'attention avec/ sans hyperactivité), ton cerveau va être submergé par toutes les informations avec la difficulté de trier ce qui est pertinent. Ce qui va créer potentiellement un brouillard mental.

Donc au départ il y a plus de sollicitations pour notre cerveau. Pour ma part, je n'ai plus cette sensation de penser en boucle depuis… Que j'ai appris à écouter mes émotions !
Et oui, on en arrive encore une fois aux émotions.

Pourquoi les émotions nous font penser trop ?

Ruminer c'est comme essayer de digérer sans mâcher. C'est trop gros et ça ne passe pas.
Les faits sont toujours neutres. Qu'on ait un accident, une dispute, c'est un fait.

Ce qui change notre façon de la vivre, c'est notre perception de l'événement. Quand on commence à l'interpréter. De là, une pensée va émerger. Et cette pensée est à l'origine de l'émotion.
Par exemple, si ton partenaire te dit : "tu aurais pu faire mieux" et que votre pensée est :
"Il se fiche de moi ? Il est incapable de faire ce que je fais", l'émotion qui va en découler sera probablement de la colère.
Par contre, si votre pensée est :
"Je me suis encore planté·e, je suis nul·le", il est plus probable que votre émotion soit de la tristesse.

Ou encore, si tu penses : "Tiens, il me connaît bien, il connaît ma valeur". Il y aura plus probablement un sentiment de fierté et de curiosité pour comprendre ce que votre partenaire a voulu te dire.

Et là où cela peut devenir vraiment intéressant, c'est d'observer ces pensées pour choisir celles qui te seront plus utiles !

Et ça, c'est la première des astuces pour arrêter ce cerveau qui pense trop !

Comment peut-on faire pour stopper ce cerveau qui mouline et qui nous fatigue ?

1- Apprendre à observer ses pensées

Donc la première des astuces, cela va être d'apprendre à ne plus vivre ses pensées comme si elles nous définissaient.

Bidon comme astuce ?

Plus facile à écrire qu'à faire, j'en conviens totalement. Et c'est bien le sujet de la méditation ou de la religion boudhiste. Apprendre à observer ses pensées pour ne plus être le jouet de son mental.

Par où commencer ?
Respirer : prendre le temps de l'inspiration et de l'expiration au moment où l'on ressent une émotion monter. Cela te donne le temps d'observer ce qui se passe en toi et de faire ce petit pas de côté pour débusquer notre discours intérieur Qu'est-ce que je suis en train de me dire ? Quelles sont les pensées qui me traversent ? Qu'est-ce qui est en train de se passer en moi ?
Cette première étape est fondamentale.
La méditation est une vraie aide pour muscler notre aptitude à observer nos pensées. Mais il existe d'autres techniques pour prendre de l'espace par rapport aux pensées. Certains préfèrent la marche, faire la vaisselle, le tricot, le yoga... Trouver la méthode qui te convient le mieux.

Pour aller plus loin, je te recommande également le livre "On est foutu, on pense trop" de Serge Marquis ou cette vidéo drôle et tellement instructive.

2- Nommer l'émotion

La seconde étape pour t'aider à stopper ton cerveau qui pense trop, va être de mettre un nom sur l'émotion. Il est reconnu par des études scientifiques, que le simple fait de nommer l'émotion que nous vivons permet de redescendre en intensité. C'est comme si on lui disait : "je t'ai vue !".
L'émotion est une information et elle ne dure que d'1 à 3 min. La nommer c'est un moyen de l'accueillir, de lui laisser la possibilité d'exister.
Si elle n'est pas reconnue, elle va continuer à se présenter de plus en plus fort, jusqu'à créer l'effet cocotte-minute : exploser à un moment où tu ne t'y attends pas.

3- Comprendre le besoin

"Un besoin a plus besoin d'être reconnu, qu'assouvi"

Cette phrase est issue de la CNV (Communication Non Violente en français). Cette méthode formalisée par Marshall Rosenberg, psychologue américain. La CNV a pour objectif de nous donner les clés pour communiquer sans nuire à autrui. Cette approche nous invite à comprendre ce qu'il se passe en nous. Et notamment, de reconnaître nos émotions et les besoins cachés derrière.

L'utilité de l'émotion est de t'indiquer un besoin. Par exemple, la peur exprime souvent un besoin de sécurité, de réassurance, de protection. Ignorer son émotion c'est aussi ignorer son besoin.
Or, si tu n'y réponds pas, il y a toutes les chances pour que tes pensées tournent en boucle et reviennent sur ce besoin d'une façon ou d'une autre puisqu'il n'a pas été pris en compte.
Je pense que la meilleure façon de stopper les ruminations, c'est de comprendre le ou les besoins qui se cachent et d'y répondre.
Parfois, le simple fait de mettre en lumière nos besoins, peut suffire à faire dégonfler toutes les pensées, les angoisses, les craintes.
Souvent, le besoin est simple. Je pense à mon client qui avait peur de se lancer en tant que Freelance. Quand il a compris que ce qui le retenait, c'était de ne pas avoir assez d'argent pour mettre sa famille à l'abri financièrement. Son besoin était d'avoir une somme d'argent de côté. Il a défini cette somme qui le rassurait et pouf ! Quelques jours plus tard, il avait créé les statuts de sa société !

Pour découvrir plus d'informations sur les besoins, je te recommande la lecture de cet article : les besoins spécifiques des atypiques.

4- Choisir ses pensées

Toutes nos pensées ne nous veulent pas du bien. Certaines sont mêmes franchement toxiques !
Et ce qu'il y a d'assez fou, c'est qu'on peut croire que nos pensées sont vérités. Or, nos pensées nous pouvons les modifier. Nous pouvons choisir de croire quelque chose qui nous est utile et qui nous fait du bien plutôt que d'écouter les mêmes jérémiades.

Pour cela, tu peux tester deux exercices :

Exercice de gratitude ou les 3 kifs par jour

Chaque soir, avant de te coucher, note dans un carnet 3 moments agréables, qui t'ont fait du bien, dont tu voudrais remercier quelqu'un, ou quelque chose. 

J’ai réalisé cet exercice pendant 3 semaines. Et c’est là que j’ai commencé à voir des changements J'ai senti un certain détachement par rapport aux choses négatives qui pouvaient m'arriver. Ces évènements désagréables n'avaient plus du tout le même impact sur moi. Cela m'a même surprise de constater qu'avant, j'aurais été toute retournée et que j'aurais mis des heures à m'en remettre. Et maintenant, j'ai développé cette capacité à relativiser presque naturellement par rapport à la situation.

Au début, tu auras certainement du mal à trouver 3 moments agréables. C'est normal, tu n’es pas entraîné à cela. C'est pourquoi il faut continuer, persévérer. Et puis tu vas pouvoir déceler des moments agréables dans de toutes petites choses : voir ton compagnon rentrer de sa journée et te sourire, apercevoir un rayon de soleil filtré à travers les feuilles...

Exercice des "Il faut/je dois"

Les phrases commençant par "Il faut" ou "je dois" ont un pouvoir que tu n'imagines pas. Peut-être as-tu la sensation de manquer de liberté et/ou de temps. Il est probable qu'à l'âge adulte tu es de toi-même introjecter les injonctions à faire plus, à faire mieux etc...

Stopper un cerveau qui pense trop, c'est prendre soin de sa charge mentale. C'est apprendre à remplacer les "il faut/je dois" par "j'ai envie, j'aimerais, je souhaite". Ne plus vivre sous l'obligation et la contrainte et choisir comment tu as envie de vivre. Cela influence grandement ta vision du monde, ton estime de toi. Tu ne rumines plus puisque tu peux influencer ton environnement pour en créer un à ta mesure. Tu es acteur/actrice de ta vie ! Et si tu as besoin d'un coup de main là-dessus : le coaching est idéal !

5- Ne prends rien personnellement

Ceci est un des 4 accords toltèques (livre de Don Miguel Ruiz) qui m'a le plus aidé à stopper mon cerveau qui pense trop !
Combien de fois cela t'arrive de te repasser en boucle la scène où un collègue, un proche te fait un reproche ?

Ici aussi, la CNV peut grandement t'aider. Puisque le socle de la CNV, tout comme la PNL (programmation neuro-linguistique) c'est de définir que chacun parle à travers sa propre vision du monde, ses propres filtres.
Lors d'une de mes expériences professionnelles, une de mes managers m'envoie mon compte-rendu d'évaluation annuelle. En conclusion, elle avait noté : "Virginie, tu ne peux pas avoir raison seule contre tout le monde". J'étais dans un contexte tendu, où la direction m'avait demandé de gérer un projet stratégique pour l'entreprise en utilisant une nouvelle méthode de travail (l'agilité). Une méthode qui prône la confiance et l'autonomie des équipes. Sauf, que ce n'est pas forcément du goût du management puisqu'ils perdent leurs "pouvoirs" (= dire quoi faire).

Alors, je t'avoue que mon premier réflexe a été de commencer à écrire un email rageur pour expliquer que : "si ! on peut avoir raison seul contre tous ! C'est même un exemple de courage. Dois-je parler de Galilée ? "

Puis, j'ai soufflé un grand coup. Je me suis levée pour aller respirer à l'air frais. Et là, je me suis souvenue : "Ne prends rien personnellement".

Les réactions positives comme négatives des gens envers nous, exposent leurs propres expériences mais elles ne nous définissent pas ! Ce jugement leur appartient, du fait de leur histoire, leur système de valeur, leurs expériences…

Ce qui m'aide en cas de désaccord, voire de conflit avec mon entourage c'est de me rappeler que "Cela ne m'appartient pas".
C'est leur vision du monde, pas la mienne. Croire que je cherchais à avoir raison seule contre tous, c'est la vision de ma manager. Tant pis, si elle croit qu'on doit se résigner à suivre tout le monde.

6- Laisse à ton moi de demain régler les problèmes de demain

J'en parlais encore hier avec une cliente. Celle-ci souhaite changer de travail car elle est en contact avec une personne très toxique. Elle prévoit également de mettre en route le projet "bébé". Et enfin, avec une amie, elle vient d'avoir une idée géniale pour monter leur boîte ensemble.
Tout mis ensemble, il y a de quoi s'embrouiller dans les perspectives d'avenir : et si je tombe enceinte et je suis au chômage ? Et si je ne trouve pas de travail ? Et la boîte que l'on veut monter ne nous rapporte de l'argent que dans 4 ans ?

Il n'y a pas de bonne réponse à toutes ses questions. Ce qui est sûr c'est que la vie nous offre des opportunités, que des portes s'ouvriront, d'autres se fermeront. Autant, laisser à son moi de demain gérer les problèmes de demain.
Qu'est-ce qui est important pour toi maintenant ?
Voici ce qui est le plus utile pour toi : rester concentré sur ce que tu as de mieux à faire maintenant en étant connecté à ta joie. Car, si ta joie guide tes pas c'est que tu es sur le bon chemin.

7- Equilibrer son système nerveux grâce à la cohérence cardiaque

Quand notre cerveau tourne à plein régime, que notre vie entière se trouve prisonnière dans notre tête, il me semble plus que salutaire de revenir au corps. Une des méthodes les plus efficaces et rapides pour le faire, c'est la cohérence cardiaque.

La cohérence cardiaque est un exercice de respiration qui consiste à inspirer puis expirer sur 5 temps pendant 5 min. C'est aussi simple que cela !
Pourtant, les résultats associés semblent trop beaux pour être vrai : Cette méthode aide à trouver une stabilité émotionnelle, permet de remettre son système nerveux à l'équilibre, de diminuer le cortisol dans le corps pendant 5h, de réguler l'appétit et j'en oublie.

Tu as du mal avec la discipline, (moi aussi) ou tu as du mal avec la patience ? Et bien la cohérence c'est : 5 min 3 fois par jour.

Et pour des bénéfices, avérés par des études, qui sont juste dingues :

  • augmentation de l'espérance de vie
  • ralentissement du vieillissement cellulaire
  • meilleure stabilité émotionnelle
  • régénération des cellules

À savoir, que l'état de cohérence peut également être atteint grâce à des émotions :

  • de compassion
  • de contemplation
  • gratitude
    Toutes ses fois où tu t'es êtes sentis juste bien, au bon endroit, entouré d'amour. Pas mal non ?

Pour en apprendre encore plus sur le sujet, je t'invite à écouter le podcast de Métamorphose épisode 222 avec Stéphanie Noncent ou bien te procurer son livre !

8- Écrire pour vider le trop-plein d'émotions

Cette technique simple est redoutablement efficace. Et ce n'est pas juste un avis, cela a été prouvé dans de nombreuses études. Je le conseille à mes clients à chaque fois que leurs émotions semblent prendre trop de place.
Écrire sur un carnet tout ce qui te passe par la tête sur 2 voire 3 pages. Sans aucune censure. Même si ce qui te vient en tête c'est "combien cet exercice est nul" ou "j'ai vraiment pas envie d'écrire".
Continue pendant 2 pages, évacuez vos pensées qui fourmillent en toi, et visualisez-les de manière écrite.

Cela va te permettre d'arrêter de ruminer et de tourner en rond sur les mêmes idées. Un peu comme la "pensive" dans Harry Potter qui permet de vider sa tête d'un souvenir.

Cette astuce peut paraître anecdotique. Pourtant, des études prouvent le bienfait de l'écriture d'un journal intime dans les cas de dépression. Dans mon cas, à chaque fois que je sens que mon moral est en berne, ou que mes émotions s'emmêlent, je dégaine un carnet et j'écris.

Sans compter, l'autre atout de l'écriture ou de carnet de notes : cela booste notre créativité à la fois pour résoudre nos problèmes mais également pour voir les événements sous un autre angle.

Voici un exemple de méta-analyse réalisé sur les adolescents et qui met en avant les impacts positifs de l'écriture sur la capacité à se dévoiler émotionnellement et à prendre de la distance. Tout ce que je te souhaite !

9- Faire du rangement

Des études ont plusieurs fois montré que ce que l'on fait à l'extérieur a un impact direct sur notre cerveau.
C'est-à-dire que lorsque tu ranges un tiroir, tu ranges aussi ton tiroir intérieur.

Ainsi, désencombrer une pièce, un placard, te désencombre de pensées obsolètes. As-tu déjà remarqué chez toi ou chez des proches, cette soudaine envie de ranger, de désencombrer alors même que rien ne va plus à ton boulot ? Certes, il y a peut-être un besoin d'un meilleur contrôle sur son environnement. Mais il me semble que cela permet de créer de l'espace pour des modèles de pensées neufs et qui te seront plus utiles pour la suite.
Ranger du bois, ses vêtements, ses épices, ses photos, ses papiers, on trouve toujours de quoi faire !

Quand on a trop de pensées et que tout se bouscule, ranger, trier ses affaires permet d'y voir plus clair et de faire le vide dans sa tête.

Faire du tri chez soi équivaut à faire du tri en soi.

Et quelle satisfaction ensuite quand on a fini ! On est forcément aussi plus reposé(e) intérieurement.

10- Demander de l'aide auprès d'un professionnel de santé

Je te disais qu'au départ des ruminations, il y avait une pensée qui interprète la situation. Pour être plus complète, il faut comprendre que cette pensée, peut nous venir d'un schéma depuis longtemps installé en nous. Parfois, cela a été mis en place dans notre enfance.

Quand ces pensées deviennent de l'anxiété chronique, des angoisses paralysantes, il peut être utile voire nécessaire, d'être accompagné par un professionnel de santé. Ce ou cette professionnel·le pourra t'aider à déceler ces pensées automatiques qui te pourrissent la vie. Des pensées qui t'empêchent de passer à l'action.

Être accompagné·e te permettra de trouver de la sécurité pour traverser une période difficile, un regard extérieur bienveillant, et nouveau point de vue.

Je me souviens que lorsque je sortais de chez ma psy, je ressentais le soulagement de sentir que mes pensées avaient trouvé leur place !

Si tu souhaites, échangeons ensemble lors d'une séance découverte gratuite :

Pour terminer

Voilà les astuces qui m'ont permis, ces dernières années, de ne plus avoir cette sensation de cerveau qui pense trop et en permanence.
Je t'avoue que je ne savais pas que c'était possible, et pourtant, aujourd'hui, je me sens apaisée ! C'est même devenu beaucoup plus facile de m'endormir, alors que cela a été longtemps une grosse difficulté. J'ai acquis des réflexes. Et quand la vie semble s'accélérer, je me rappelle que j'ai la capacité de trouver les solutions quand il le faudra.

Quelles astuces as-tu déjà essayées ? Est-ce que tu en as d'autres qui peuvent aider à stopper un cerveau qui pense trop ?

8 commentaires

  1. je suis rassurée et un peu bouleversé à la lecture de tout cela. je cherchais justement une information sur la fatigue moral pour les atypiques. je pense vous contacter. Merci beaucoup. La page est plaisante a lire.

  2. Quel soulagement de pouvoir enfin SE comprendre, pourquoi le cerveau mouline tout le temps, et cela depuis la plus tendre enfance, j'ai 70 ans. Depuis peu, je m'éloigne des gens, car je sais que je dérange, même mes très proches, et je souffre d'être perçue ainsi, car je les aime

    1. Merci Françoise pour ton commentaire. Oh que oui c'est important de se comprendre ! Ne plus se jeter la pierre parce qu'on agit pas comme les autres l'entendent. Je vous souhaite de trouver des proches qui puissent vous accepter comme vous êtes. Cela dit, avez-vous vérifié que vous les dérangiez ? Et qu'est-ce qui les dérange ? Connaissez-vous les 4 accords toltèques et le fameux : "Ne faites pas de supposition" ?

  3. j'ai un HP dans ma famille . Nous parlons beaucoup et avec votre témoignage je comprends encore mieux la lutte qu'il faut faire pour être apaisé
    merci

    1. Merci beaucoup pour votre commentaire. Cela me fait chaud au coeur de savoir que je puisse apporter un peu de clarté !

  4. Quelle différence y'a t'il entre un TdAH, et un HPI ?
    Car en vous lisant, je remarque que les symptômes sont exactement les mêmes.
    Je m'étais fait diagnostiquer TdAH, et en vous lisant, aujourd'hui je serai HPI.
    Merci.

    1. Bonjour Bernard,
      Il y a des différences entre HPI et TDAH effectivement. Et parfois, on cumule les deux, comme c'est mon cas mais je l'ai ignoré pendant longtemps.
      Le TDAH est un trouble qui se manifeste par des problématiques attentionnelles, d'impulsivité et/ou d'hyperactivité mentale ou psychomotrice.
      Le HPI se mesure certes par un QI au delà de 130 mais surtout se manifeste par une curiosité intensité, de très grandes capacités d'apprentissages. J'ai essayé de répondre au mieux à votre question dans cet article : https://terresatypiques.com/blog/qui-sont-les-profils-atypiques/
      Il est à noter que le fait de penser trop n'est pas forcément imputable directement à un HPI. Mais peut venir également d'une forte anxiété, ou d'autres troubles.

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