Bim ! La réponse est tombée !
Vous venez de passer un bilan psychométrique, ou un test de douance et le praticien que vous avez consulté, vous dit que vous êtes un haut potentiel intellectuel.
La nouvelle est conséquente. Pas facile de digérer cette information ! Alors que faire après la découverte de son HPI ?

Je vous guide à travers 5 étapes après la découverte de son HP.

Étape 1 : Le déni

Découvrir son HPI, surtout à l'âge à l'adulte et une grosse information. Alors, face au choc de la nouvelle, il est possible que le premier réflexe soit tout simplement... de rejeter l'information !

Notre esprit est tenté de nier cette nouvelle réalité qui s'offre à nous. Cela peut potentiellement remettre en cause tellement de choses sur ce qu'on croit de nous, ce que l'on croit de la vie en générale. Pour ceux qui ont toujours douté de leur capacité, pour ceux qui ont été rarement valorisés ou encore ceux qui n'étaient pas "bon" à l'école : apprendre que l'on est HPI c'est une perspective totalement nouvelle.

Les émotions sont tellement importantes que le cerveau ne sait pas comment traiter cette information. Et voici le manège de pensées que vous allez sûrement observer :

• "Le praticien a dû se tromper"
• "Je suis limite au niveau du QI"
• "Ce test n'est pas forcément valable"
• "Le psy m'a dit ça pour me faire plaisir"
• et j'en passe

C'est OK, laissez-vous le temps de vivre ce déni. Si vous êtes allés jusqu'à l'étape de la passation d'un test, il est fort à parier que cette question était importante pour vous. Petit à petit, l'intensité des émotions va redescendre et laisser émerger des axes que vous serez prêt à accepter dans votre identité.

Par exemple, j'ai commencé par me dire que tout cela n'était qu'un chiffre et a tenté de vouloir mettre cela de côté. Et puis, des souvenirs émergents de mon enfance, m'ont ramené au fait par exemple que j'avais toujours aimé apprendre et parfois des sujets très décalé par rapport aux enfants de mon âge : la médecine, astronomie, la mythologie.

Étape 2 : La frustration, la colère du temps gâché

Quand on découvre son HPI à l'âge adulte, on peut ressentir de la colère ou de la frustration de découvrir cette information si tardivement.

Une impression de gâchis peut vous envahir, d'autant plus quand l'âge avance. J'entends plus souvent ces phrases chez mes clients de 45 ans et plus.

Une colère de ne pas avoir été vu enfant entant que HPI me paraît également légitime. Notamment, pour les personnes qui ont évolué en se suradpatant tout au long de leur parcours. Car tous ses efforts et les souffrances de chercher à rentrer dans le moule auraient semble-t-il, pu être évitées.

Cela fait partie de votre histoire (comme de la mienne). Aujourd'hui, il est peut-être difficile de voir le cadeau derrière cette expérience de la suradaptation, pourtant, reconnaître votre fonctionnement d'atypique sera une vraie libération par la suite.

C'est la période où l'on repasse toute son histoire personnelle, les choix passés avec ce nouveau sésame en main. On comprend mieux : nos amitiés, nos choix de carrière, nos changements de cap...

Étape 3 : reconnaître le haut potentiel en soi

Il y a des personnes qui savent, depuis longtemps, qu'elles sont haut potentiel intellectuel (HPI). Mais pour une raison ou pour une autre, elles choisissent de mettre cette information de côté.
Or, pour intégrer cette information, il me semble important d'aller la comprendre. Avoir un fonctionnement de haut potentiel, c'est subtil. Vous n'êtes pas un extraterrestre, vous êtes un humain avec un besoin de lien, de reconnaissance, d'accomplissement. Pour moi, l'écart, le décalage se vit à la fois dans cette recherche de ressembler à ce que les autres attendent de nous, sans succès et à la fois dans l'intensité de ce que nous vivons.
Et cela est complètement subjectif.
Je pense à cette cliente qui est venue me voir pour un test de douance. Quand je lui annonce qu'elle est HPI et hypersensible, au départ, elle n'y croit pas. On se rappelle 10 jours plus tard, car l'information l'a complètement chamboulée. Elle pleure au téléphone, elle se dit qu'elle a perdu des années à se chercher et à s'adapter pour rien. Un an plus tard, elle m'annonce qu'elle a quitté son travail et se lance à son compte dans son domaine ! Elle est pleine d'énergie et de détermination. Accepter son HPI a été décisif mais également un processus qui a pris du temps.

Voilà pourquoi, je trouve qu'il est important de découvrir comment ce haut potentiel s'exprime chez vous.
Comment le faire ?
Je vous propose un programme avec un prix mini pour aller à votre découverte : Découvrir le programme De décalé·e à épanoui·e.

Étape 4 : Que choisissez-vous d'assumer ?

Assumer son fonctionnement de haut potentiel intellectuel (HPI), c'est pour moi cesser de fonctionner contre soi, oser être authentique. Et ce n'est pas une mince affaire.

Pourtant, petit à petit, il est possible d'oser être pleinement soi-même, au travail, dans ses relations. Imaginez :

• Vous êtes sensibles aux bruits ? Comment pouvez-vous faire pour vous ménager du calme ?
• Vous avez besoin d'apprendre souvent ? Quel nouveau sujet avez-vous envie de découvrir ? Comment pouvez-vous transformer votre quotidien, votre environnement professionnel, relationnel pour qu'il soit à votre image ?
• Vous avez besoin de créativité ? Comment pouvez-vous vous aménager du temps personnel ou mieux, créer votre poste de travail pour qu'il soit plus en adéquation avec votre travail.
• Vous avez besoin de plus de sens dans votre vie ? Qu'est-ce qui vous donne du sens ? Quelles sont vos valeurs ? Quelles sont celles que vous souhaitez honorer dans votre quotidien ?

Et oui, vous n'avez pas besoin de vous fondre dans le moule (ou dans le décor). Pour vivre heureux - et c'est vrai pour tous- il s'agit bien souvent d'assumer nos besoins, nos valeurs, nos limites, notre fonctionnement.

Parmi les choses que j'ai réalisées en découvrant ma douance (autre nom pour parler du haut potentiel), c'est mon besoin de gérer mon propre rythme. Et à entendre les personnes qui me contactent, je suis loin d'être la seule atypique qui recherche cela. Entre les phases d'enthousiasme à plein régime où je peux être hyper productive et les phases descendantes où j'ai besoin de repos, de solitude, de calme, mon énergie et mon humeur font des grands huit.
Pendant très longtemps, j'ai cherché à fonctionner de façon linéaire. Être tous les jours en forme, être tous les jours performantes, curieuses, empathiques, productives, joyeuses. Mais ce n'est pas possible !
Est-ce que cela tient du haut potentiel ? Non, tout le monde a des cycles. Mais j'ai appris que chez moi, ils sont plus intenses????.

A découvrir : la version illustrée des différentes étapes sur le blog de Rayures et ratures ❤️

Étape 5 : Finir par oublier que vous êtes un haut potentiel

L'objectif de reconnaître et d'assumer ses particularités, c'est de finir par oublier que vous êtes HPI.
Sérieusement ? Après avoir passé des jours voire des mois à vous poser la question, je vous propose d'oublier cet aspect là de vous ?

C'est comme apprendre à conduire. Au départ, il faut être conscient, créer de nouveaux automatismes, de nouvelles habitudes. C'est le but dans les deux premières étapes dont je vous parle ci-dessus.
Mais, une fois votre façon à vous d'être au monde intégrée, les choses peuvent peu à peu se fluidifier.
Quand vous aurez compris ce qui fait de vous un être atypique et unique, vous n'aurez plus besoin de le revendiquer en utilisant une étiquette ou une autre.
Les deux premières étapes sont essentielles pour ajuster sa façon d'être à notre environnement. Pour mettre de la lumière sur ses émotions, ses besoins, pour les entendre et les nourrir.
Et parfois, on a besoin d'aide pour le faire.

Si vous avez envie d'aller plus vite sur ces 5 étapes après avoir découvert votre haut potentiel, j'ai créé un programme à prix mini. Découvrez les particularités de votre fonctionnement atypique et mettez vous en action pour trouver votre voie !
Vous pouvez retrouver le programme ici :

Coach et thérapeute pour hypersensible, haut potentiel intellectuel, multipotentiel

Virginie Cotel